
LA MÉTHODE POYET
LA MÉTHODE POYET, DOUCE ET GLOBALE!
La méthode POYET…
est le fruit des recherches et du travail de Maurice-Raymond Poyet.
-
Elle est issue de l’ostéopathie et repose sur l’écoute du MRP (Mécanisme Respiratoire Primaire), micro-mouvement rythmique, synchrone, qui anime tous les tissus de l’organisme. Ce MRP provoque rythmiquement une extension et une rétraction globale de tout le corps, permettant et favorisant toutes les circulations fluidiques, sanguine, lymphatique, nerveuse, énergétique, etc. L’expression ample et harmonieuse, libre dans tous les secteurs du corps, de ce MRP est donc garante de la bonne santé.
-
Son objet est de rétablir la qualité des micromouvements des différents tissus de l’organisme.
-
Le bilan des déséquilibres s’appuie sur l’écoute manuelle du MRP et de ces micromouvements.
-
L’harmonisation s’effectue par un geste doux et léger, une « information » digitale non-manipulative.
Cette méthode, issue de l'ostéopathie de Still et Sutherland et enrichie par l'énergétique chinoise, se veut globale en respectant le rythme de chacun. Le but étant de rétablir l'homéostasie qui est le processus de régulation de l'équilibre du corps.

LA SOMATOPATHIE
L’élévation de la conscience de nos contemporains quant à leur santé amène cette demande croissante de comprendre ce qu’exprime le corps, ce qu’il cherche à transformer des mémoires du passé. La plupart des patients sentent que leurs symptômes expriment plus qu’un simple problème mécanique et sont désireux de comprendre ce langage subtile du corps afin de retrouver l’équilibre.
C’est ce que permet la somatopathie.
Historique
L’un des élèves de Maurice-Raymond POYET, Pierre-Camille VERNET, reçu de sa part, peu de temps avant sa mort, une dernière séance qui l’a profondément remué, pendant de longs mois, sur le plan émotionnel, le ramenant à des perceptions de sa vie prénatale dans un premier temps. Aidé de son intuition exceptionnelle, Pierre-Camille VERNET établit de façon empirique, les liens entre les mémoires de stress émotionnels et la structure physique. La Somatopathie était née…
Une recherche de plusieurs années, qui d’ailleurs n’a pas cessé, a donné jour à cette approche complémentaire à la thérapie manuelle qui permet de diagnostiquer et libérer les répercutions somatiques des mémoires de stress psycho-émotionnels. Une résolution de ce conflit ancien peut alors se produire, modifiant les schémas corporel et comportemental inconscient.
La somatopathie, comment ça marche ?
Toute personne confrontée à une souffrance émotionnelle à laquelle il est impossible de s’adapter à cause de son trop jeune âge, ou de la violence de la situation, ou de sa répétition excessive, garde dans son corps physique la mémoire de cet événement. Mais elle n’y aura pas accès avant d’avoir la solidité suffisante pour s’y confronter à nouveau et y apporter une résolution, c’est-à-dire digérer l'événement, être libre et en paix. Cette résolution peut se produire à la suite d’un travail intérieur, d’une psychothérapie par exemple. Les symptômes physiques qui apparaîtront alors marqueront la nécessité d’ajuster l’équilibre du corps à ce qui se résout. Mais bien plus souvent la résolution passe par une réactivation : quelque chose se produit dans la vie du sujet qui éveille les mêmes émotions que celles qu’il n’a pas digérées. En s’y trouvant à nouveau confronté, dans cette maturité et solidité suffisante, il devient possible de s’y adapter, avec l’aide du somatopathe. L’émotion se libère, la zone figée cède, la structure retrouve sa souplesse et les symptômes disparaissent…
De la zone figée aux symptômes
Les émotions insurmontables auxquelles nous avons été confrontés, ou celles que nous avons perçues de nos parents, surtout si elles n’ont pas été dites, entraîneront des dysfonctions somatopatiques crâniennes.
La boîte crânienne est un assemblage de rouages (les os du crâne) qui s’articulent entre eux et se transmettent le mouvement rythmique du corps appelé MRP (Mouvement Respiratoire Primaire), comme l’a démontré Sutherland. Ces rouages sont reliés par la continuité des fascias qui jouent le rôle de courroies, à tous les espaces du corps. Ainsi une zone figée crânienne peut provoquer des symptômes périphériques comme des douleurs articulaires, vertébrales, digestives, insomnies, et bien d’autres.
La dimension transgénérationnelle de la somatopathie
En tant que mammifères, nous sommes soumis aux mêmes lois que toutes les espèces vivantes. Parmi celles-ci, les mécanismes de survie de l’espèce impliquent que lorsqu’un individu est soumis à un stress important, il transmet à sa descendance, à son insu et par voie inconsciente, le signal que ce type de situation, même beaucoup moins intense, est potentiellement très dangereux.
Depuis quelques années, la recherche scientifique a démontré que cette transmission se fait par voie génétique, le stress rencontré modifiant l’expression du génome. On nomme cette recherche l’épigénétique. Ainsi, même s’il n’a pas connu ses grands-parents et leur histoire, un enfant porte en lui la mémoire de ce qu’ils ont vécu d’insurmontable et cela l’impactera.
Qui était Maurice-Raymond POYET ?
Maurice-Raymond Poyet, est né en 1928, dans un petit village de la montagne Bourbonnaise, à Ferrières sur Sichon (03). Son enfance se déroule à Cusset, dans la banlieue de Vichy. Issu d’une famille modeste, confronté à la pauvreté, il devra arrêter sa scolarité à 11 ans.
A 17 ans, trichant sur son âge, il s’engage dans l’armée de terre pour partir au combat en Indochine. Mais à son arrivée l’administration militaire s’aperçoit de la supercherie. Ne pouvant être envoyé au front et l’administration ne voulant pas payer son billet de retour, il est muté à l’infirmerie.
C’est là que son histoire va commencer. Il accède, sur le tas, à la qualification d’infirmier et il découvre avec un vietnamien quelques rudiments de médecine énergétique chinoise. Cinq ans plus tard, en 1950, démobilisé de la grande muette, il rentre en France et trouve un poste d’infirmier à l’hôpital de Paray-le-Monial (71).
En 1946 a été créé le titre de masseur-kinésithérapeute, et pendant 10 ans (jusqu’en 1956 donc) il est possible, en particulier pour les infirmiers qui pratiquaient le massage, d’obtenir une équivalence ! Maurice Poyet profitera de cette opportunité, et en ayant acquis le titre, il ouvrira un cabinet de masso-kinésithérapie à Paray-le-Monial où il exercera jusqu’en 1976.
En 1975 la première école d’ostéopathie française voit le jour (avec en particulier parmi ses membres fondateurs un certain André Brunel), c’est le « Collège National d’Ostéopathie ». Qui sera renommé l’année suivante en « Institut W. G. Sutherland ». C’est là que Maurice Poyet se formera à l’ostéopathie, fera la connaissance d’André Brunel mais aussi, parmi les élèves, de Michel Magnaval. Il acquiert les techniques ostéopathiques de l’époque, du crânien très classique, le début du viscéral, des techniques structurelles.
Toujours auprès d’André Brunel, et dans le même temps, il se forme à l’acupuncture, au « Centre d’Acupuncture et d’Auriculothérapie ».
Il revient alors à Cusset, sa ville d’origine, où il ouvre un nouveau cabinet pour pratiquer kinésithérapie et ostéopathie. A ce moment-là, outre ce qu’il a appris, il a déjà une main de grande qualité et surtout une approche intuitivement très douce.
Pour ce que nous savons du reste de sa formation, il est avéré qu’il a suivi des cours auprès de Robert Courbon, et que très probablement il a bénéficié de l’enseignement de Denis Brookes.
Pendant ce temps André Brunel (qui avant le CNO et l’IWGS, avait déjà participé à la naissance de l’étiopathie à Genève en 1963) fonde à Lyon, la « Fédération André Brunel » (FAB). En 1983 il invite Maurice Poyet à venir enseigner avec lui. Joëlle, la fille de Maurice Poyet fera sa formation en ostéopathie à cette même FAB !
André Brunel est assurément un personnage clef de l’ostéopathie et de l’acupuncture en France, formé entre autre chez De Sambucy, il a accumulé une somme de connaissances impressionnantes, tant en ostéopathie qu’en acupuncture et médecines orientales, mais aussi en neurologie et médecine viscérale, connaissances fondamentales qui seront toujours mises au service de la pratique et d’un esprit épris de synthèses.
La même année c’est, cette fois-ci, Maurice qui invite André … à venir travailler dans son cabinet de Cusset … comme … piquelier (entendez acupuncteur) ! André et Maurice commencent à partager leur savoir, leur pratique, leurs expériences, leurs idées.
En 1984, à la suite d’un conflit avec les co-fondateurs, André Brunel et Maurice abandonnent la FAB, et rapatrient leurs élèves à Cusset. De là naitra le GROE qui deviendra ARTHEMIS avec l’arrivée de Michel Magnaval.
André Brunel enseigne le viscéral, la neurologie, Michel Magnaval apporte ses talents de dessinateur et son sens de la structuration et de la systématisation. C’est avec son aide, et celle de sa fille Joëlle, que Maurice rédigera son premier livre, qu’il publiera en 1990 (un second ouvrage en préparation n’aura pas l’occasion de voir le jour).
Maurice Poyet est au fait de son activité, son cabinet tourne à plein, l’école prend de l’essor. C’est une véritable émulation pour lui. Il continue à progresser dans ses techniques, développe régulièrement de nouveaux outils. L’école est un lieu d’échange, de partages. Au cabinet, il vérifie, il confirme …
Le décès prématuré de son fils en 1988 le plonge dans une souffrance dont il se protégera par un surcroît de travail … au détriment de sa santé.
Le 28 octobre 1996 Maurice Poyet s’éteint, laissant derrière lui une œuvre aussi monumentale qu’originale … et de nombreux élèves passionnés désireux de poursuivre son œuvre …
Source : Fédération Internationale des Enseignants en Méthode Poyet
